29 février 2016

Le Café Pélican

Encore un endroit où il fait bon ripailler à Paris !

Ces derniers temps, j'enchaine les petits restos parisiens à la recherche de nouveauté et force est de constater que pour le moment, je ne suis pas déçue du voyage !

Après avoir testé le Neva il y a quelques semaines, c'est dans un tout autre univers que nous avons récemment atterri pour notre dîner de St Valentin, mon homme et moi. [Oui parce que fêter la St Valentin deux semaines après, c'est tellement rebelle !]

Le Café Pélican est situé au 61 rue d'Hauteville, dans le 10e. Pas vraiment un quartier que l'on a l'habitude de fréquenter, mais heureusement on s'est vite repérés grâce aux devantures de bar qui longent la rue et nous ont rappelé quelques soirées disons... bien arrosées ("Tu te souvenais que le Fantôme était en face toi ??"). Bref.

Sur place, pas d'Alexis en vue (snif) mais un accueil au top niveau.
Ah oui je ne vous ai pas dit, le Café Pélican est le restaurant de l'ancien candidat de Top Chef (saison 4 si je ne m'abuse) Alexis Braconnier, mon chouchou devant l'éternel <3
Trêve de midinetterie, cela faisait plusieurs semaines que je salivais furieusement (#sexy) sur les bons petits plats du Café Pélican via les photos Instagram d'Alexis (alexisbraconniertopchef), que je suis depuis son passage à Top Chef.

Il était donc de mon devoir de fan hystérique de tester au plus vite cette nouvelle adresse, qui a ouvert ses portes (allez, je vous épargne le "fait son nid") en octobre dernier et qui vaut déjà son petit pesant de cacahuètes. 

A l'intérieur, une déco mi-bistrot mi-industriel, en noir et blanc, avec quelques pélicans par-ci par-là. Une équipe très chaleureuse, qui sert avec le sourire et qui n'hésite pas à conseiller sur le choix des tapas.


Oui autre chose que je n'ai pas précisé, le soir c'est tapas pour tout le monde !
Le midi, vous aurez le choix entre une formule du jour à 14€ (plat du jour), 17€ (entrée + plat ou plat + dessert) ou 20€ (entrée + plat + ... vous suivez ?).

Ceci dit moi les tapas, j'adore ça, et quand en plus il y en a plein l'assiette sans qu'on ait l'impression d'avoir avalé un bain de friture, et bah c'est l'extase !!

Quant au drôle de nom d'oiseau de ce restaurant, j'attends d'y croiser Alexis (pardon, le Chef) pour élucider le mystère...

Mini fallafel

Manchons de poulet & sauce Aigre douce

Patatas bravas verde

Cœurs de Canard et houmous de Haricots tarbais (en haut à gauche)

Rillettes de poisson & Butternut, Mimolette et noix

Rillettes de poisson &Mini fallafel
Mini choux à la crème de mascarpone à la vanille & Petit pot au citron

Café Pélican
10 rue d'Hauteville, Paris 10e
Ouvert tous les jours de 8h à 2h, fermé le dimanche
Tel : 01 84 15 18 63

26 février 2016

Filet mignon sauce au poivre vert, purée de patate douce au fruit de la passion

Avez-vous déjà goûté au mélange patate douce - fruit de la passion ?
Si comme moi vous adorez ces deux produits, je vous garantis que cette purée va vous faire décoller ! Son petit goût sucré/ acidulé est en effet très plaisant, et donne beaucoup de pep's à la viande (ou au poisson) qu'elle accompagne.

J'ai choisi le filet mignon de porc pour son côté très "pratique", "peu contraignant", dans la mesure où c'est une viande très douce qui se marie avec à peu près tout (et qui s’accommode particulièrement du sucré-salé), d'une belle tendreté et plutôt simple à cuire - à condition de ne pas louper le stade rosé...

Pour la sauce, j'avoue que j'ai joué la facilité... (bouuuh)
N'ayant jamais appris à faire mes propres sauces (et n'étant pas une grande fan à la base), je me suis rabattue sur mon ami Picard, qui fait ça très bien ! Mais promis, je vais tenter de m'y mettre cette année ;-)

L'ensemble donne une assiette très gourmande et pleine de goût !
A tenter dès la prochaine grande occasion ;-)

***

Préparation : 40 minutes
Cuisson : 35 - 40 minutes
Difficulté : facile

Ingrédients (pour 4 personnes)
- 1 filet mignon de porc (800g environ)
- 1 sauce au poivre vert Picard
- 2 patates douces
- 2 fruits de la passion
- 15 g de beurre demi-sel
- quelques feuilles de salade (pour la déco)
- huile d'olive
- fleur de sel et poivre du moulin

Préparation de la recette 

1/ Préchauffez votre four à 210°C.
Dans une poêle bien chaude, saisissez votre filet mignon pendant 1 à 2 minutes avec un peu de matière grasse. Cela lui donnera une jolie croûte dorée avant la cuisson au four ;-)

2/ Enfournez pendant 35 à 40 minutes dans un plat en Pyrex, avec un filet d'huile d'olive. Retournez à mi-temps de cuisson.

3/ Pendant ce temps, préparez votre purée : épluchez les patates douces et coupez-les en petits cubes.
Faites-les revenir dans une cocotte avec 1 cuillère à soupe d'huile d'olive. Salez, poivrez, couvrez d'eau puis placez dans la cocotte un disque de feuille de papier sulfurisé percé en son centre.
Laissez cuire 30 minutes. Égouttez les morceaux de patate douce et mixez-les finement dans un blender (ou à l'aide d'un bras plongeant) avec un peu de jus de cuisson afin d'obtenir une purée bien lisse.

4/ Coupez les fruits de la passion en deux puis récupérez la pulpe.
Placez la purée de patate douce dans une casserole avec la pulpe de fruits de la passion et le beurre, mélangez bien le tout sur feu doux.

5/ Enfin, préparez la sauce : placez 5 galets de sauce (100g) dans un petit bol que vous mettrez à chauffer 2 minutes au micro-ondes. Remuez à mi-temps pour que la cuisson soit homogène.

6/ Vous êtes prêts à dresser !
Servez la purée (en rectifiant l'assaisonnement si nécessaire) avec les morceaux de filet mignon préalablement découpés, et nappez généreusement de sauce au poivre vert. Terminez avec quelques feuilles de salade arrosées d'un filet d'huile d'olive, fleur de sel et poivre du moulin. 


Filet mignon purée patate douce passion

20 février 2016

Poires au vin et coulis de myrtille

La poire au vin est un dessert léger, agréable et très simple que j'apprécie particulièrement après un repas copieux. L’association du vin rouge (enfin, ce qu'il en reste en fin de cuisson >_<) et de la myrtille sauvage est en tout cas très réussie et apporte beaucoup de fraicheur.

Pour le vin, je suis partie sur un Bourgogne, puisque le coulis de myrtille sauvage que j'ai utilisé vient tout droit de ce beau terroir. Acheté il y a quelques semaines sur le site de CookOnly, c'est en l'utilisant pour la première fois dans ce dessert que j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur la marque Emmanuelle Baillard (du nom de sa créatrice) et ses petits secrets de fabrication. 

Sur son site nectars-bourgogne.com, on apprend que les coulis, plus noblement nommés "Nectars de Bourgogne", sont élaborés à partir de fruits sélectionnés au cœur de la région (bourguignonne, donc) et selon des méthodes artisanales. 100% naturels, tous les produits vendus par cette jeune entrepreneure (œnologue de profession) ne contiennent ni colorants, ni conservateurs. Du fruit, ce qu'il faut de sucre, et c'est tout !

Pas étonnant que le résultat donne un goût de myrtille à la fois doux et très prononcé, et qu'on ait envie d'y revenir encore et encore !

J'aurai très vite l'occasion de vous proposer une nouvelle recette avec ce coulis, comme un cheesecake par exemple... Je dis ça...

***

Préparation : 10 minutes
Cuisson : 30 minutes
Difficulté : facile

Ingrédients (pour 6 personnes)
- 6 poires mûres mais fermes
- 1 bouteille de vin rouge
- 150 g de sucre en poudre
- 25 cl de coulis de myrtille sauvage Emmanuelle Baillard
- 1bâton de cannelle
- 1 gousse de vanille
- 1 anis étoilé
- 6 grains de poivre
 
Préparation de la recette 

1/ Dans une casserole, versez le vin en ajoutant le sucre, le bâton de cannelle, la gousse de vanille fendue dans la longueur, l'anis étoilé et les grains de poivre. Portez à ébullition et laissez cuire à petits frémissements pendant 5 minutes.

2/ Épluchez les poires en gardant la queue. Plongez-les dans la casserole et laissez-les infuser à feu doux pendant 30 minutes. Laissez ensuite refroidir dans le sirop.
 
3/ Mettez les poires dans un compotier. Retirez les épices du sirop, et ajoutez-y le coulis de myrtille. Versez généreusement sur les poires, et servez encore tiède (je trouve ça meilleur !)

Vous pouvez sinon mettre au frais pendant 1h et servir bien frais ;-)



15 février 2016

L'Axel, restaurant gastronomique 1 étoile à Fontainebleau

Il y a quelques semaines, j'ai profité d'un week-end détente à Fontainebleau (plus particulièrement au château d'Augerville, dont j'aurai l'occasion de vous parler plus longuement) pour tester un restaurant qui faisait depuis longtemps partie de ma "to do list", le restaurant gastronomique du chef Kunihisa Goto, l'Axel.

Plus qu'un restaurant gastronomique, ce restaurant s'est distingué en février 2013 en obtenant sa première étoile au Guide Michelin, récompensant ainsi la cuisine créative et raffinée de ce tout jeune chef japonais. D'ailleurs, le nom du restaurant - à première vue intriguant - n'est autre qu'un clin d’œil au célèbre saut de patinage artistique, référence aux envolées gustatives portées par les délicieuses compositions imaginées par le chef et son équipe.

L'Axel a beau être un restaurant étoilé, il n'en garde pas moins un esprit convivial et une cuisine "sans chichi". Le service est extrêmement soigné, et les prix abordables.
Dans l'assiette, on retrouve bien sûr l'influence de la cuisine japonaise (le chef a vécu au Japon jusqu'à ses 25 ans avant de faire ses armes en France aux côtés, entre autres, de Philippe Etchebest), mais aussi la précision, l'exigence et la qualité des produits qui font de ce restaurant l'une des meilleures tables de France.

En plus d'être extrêmement savoureux, les plats de l'Axel sont légers et aériens. Les textures mousseuses semblent en effet remporter l'adhésion du chef - et c'est tant mieux pour notre appétit - car malgré l'abondance de plats, d’amuse-bouches et autres transitions gourmandes, on ressort avec le ventre plein "juste ce qu'il faut" et la sensation d'avoir mangé sain, là ou d'autres restaurants nous auraient depuis longtemps plombés rassasiés ;-)

Avant de vous laisser découvrir ce que j'ai eu le plaisir de déguster ce jour-là avec le menu Gastronome (55€), je terminerai par un grand merci au chef et à toute son équipe pour m'avoir fait voyager le temps d'un déjeuner et découvrir des associations de saveurs qui m'étaient jusque là inconnues :-)

Sur ce, place au diaporama !


Cromesquis de brie de Meaux à la truffe...
... Mousse de betterave, crème au chèvre, champignon, vanille, chou-fleur et noisette
Tagliatelles d'encornets, carpaccio de brocolis, court bouillon d'encornet
Carpaccio de langoustine, rémoulade de topinambour et œufs de tobiko
La lotte dans un bouillon de sarrasin, risotto de soja et champignons au riz Vénéré, lard Colonnata
Le Quasi de veau rôti, légumes bio du domaine Toury et flan de carotte
Salade mesclin, mimolette vieille 1000 jours d'affinage, levure de bière
Transition gourmande
La tarte au citron, crumble de noisettes et légère mousse de mascarpone au café
Pana cotta vanille, gelée de pomme et mousse de coquelicot, macaron café et pâte de poire

L'Axel
43 rue de France, 77 300 Fontainebleau
Tel : 01 64 22 01 57
info@laxel-restaurant.com
Site internet : http://www.laxel-restaurant.com/fr/

9 février 2016

Cookies aux pommes et flocons d'avoine

Qui a dit que les cookies devaient être des petits gâteaux tout gras ?
Avec cette recette, je vais vous prouver qu'il est possible de réaliser de délicieux cookies avec un minimum de matières grasses, et donc un minimum de culpabilité.

En plus d'être "low fat", ces cookies sont 100% rassasiants, grâce à l'effet du flocon d'avoine qui agit comme une éponge ; en effet, cette céréale a la particularité de doubler de volume lorsque nous la digérons, ce qui prolonge l'effet de satieté et nous évite les fringales.

Quant à la pomme, est-il encore nécessaire d’énumérer tous ses bienfaits ? ;-)
Bref, inutile de vous faire un dessin, si vous avez envie de vous faire plaisir sans culpabiliser, ce petit encas est fait pour vous !

Ces cookies se conservent une bonne semaine dans une boite hermétique, et petit conseil, lorsqu'ils auront perdu un peu de leur "fraicheur", passez-les quelques minutes au four ou au grille pain et hop, comme une seconde jeunesse !

***

Préparation : 25 minutes
Cuisson : 20 minutes
Difficulté : facile

Ingrédients (pour 12 cookies)
- 30 g de beurre demi-sel mou
- 40 g de sucre roux
- 1 œuf
- 75 g de farine
- 1/2 c.c de levure chimique
- 1 grosse pomme (type pink lady)
- 90 g de flocons d'avoine
- fleur de sel

Préparation de la recette

1/  Préchauffez votre four à 180°C. Travaillez le beurre avec le sucre roux jusqu'à obtenir une texture homogène. Ajoutez l’œuf et la farine additionnée de la levure et mélangez bien.

2/ Pelez et râpez la pomme à l'aide d'une râpe à gros trous. Ajoutez la pomme râpée à la préparation, puis les flocons d'avoine. Terminez avec une pincée de fleur de sel, et mélangez bien.

3/ A l'aide d'un cercle de pâtisserie de 8 cm de diamètre, déposez de grosses cuillerées de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, et aplatissez-les légèrement avec le dos de la cuillère pour former les cookies.

Note : les cercles de pâtisserie ne sont pas indispensables, mais ils donneront une jolie forme régulière à vos cookies !

Enfournez pour 20minutes, jusqu'à ce qu'ils prennent une jolie couleur dorée.

Laissez-les refroidir avant de les déguster :



2 février 2016

La Winerie Parisienne, ou la découverte du vin "made in Paris"

Si je vous dit "urban winerie" et "winemaker", vous allez penser qu'il s'agit d'un nouveau concept venu tout droit d'outre Atlantique, ou d'un nouveau concept de "bobo parisien", ou encore... késako ??

Et bien figurez-vous que non seulement le concept de winerie n'est pas nouveau, puisque les urban winerie ont vu le jour en Californie à la fin des années 60, que le métier de winemaker est effectivement en train de revenir sur le devant de la scène grâce à l’idée de génie de deux amis parisiens passionnés des vignes, Adrien Pélissié et Julien Bengué, et enfin que vous allez très vite en entendre parler ! A commencer par cet article ;-)


L'idée de cet article n'est pas de vous faire un cours d’œnologie (j'en serai bien incapable) ni un cours sur l'embouteillage du vin à travers les siècles ;-) L'idée est plutôt de vous faire découvrir la folle aventure de ces deux jeunes entrepreneurs qui ont monté il y a quelques mois leur Winerie Parisienne, devenant ainsi les 1er producteurs de vins parisiens.

Alors, qu’est-ce qu’une winerie ?

Une winerie est tout simplement une entreprise artisanale qui importe des raisins de régions viticoles environnantes pour les vinifier en milieu urbain. Il s'agit donc d'une nouvelle façon de produire et de commercialiser les vins (en circuit court).

Peu de gens le savent, mais c’est le rôle que jouaient jusque dans les années 70 les halles aux vins parisiennes, qui animaient les quartiers de Bercy et de Saint Bernard. 


Pour faire revivre cet esprit et donner un nouveau souffle à la tradition viticole française, la Winerie Parisienne a installé en 2015 le tout premier chai à Paris depuis 1970, dans une ancienne imprimerie du 11èmearrondissement, dans lequel a été embouteillée la première cuvée : « Grisant ». 

Avant d'en arriver là, nos deux amis ont sillonné les routes de France à la recherche de partenaires de confiance, prêts à acheminer le raisin de leurs vignes "semi pressé" jusqu'à la capitale. Après avoir supervisé avec leurs partenaires les récoltes de leurs cépages préférés, l’année 2016 se présente comme l'entrée dans une nouvelle ère pour la Winerie, celle de la vinification et de l’élevage intégral à Paris.  

Pour aller plus loin, retrouvez l'interview de Julien et d'Adrien par ici !

Et alors, que vaut le vin parisien ?

Le vin produit et embouteillé par la Winerie Parisienne se définit comme fin et décomplexé. Fin car les raisins sélectionnés proviennent de producteurs récoltants qui respectent les bonnes pratiques agriculturales - assurant ainsi une meilleure qualité, et décomplexés car avec leur design avant-gardiste, les cuvées sont à l’image des parisiens, modernes et décomplexés. 


Le Grisant blanc provient du cépage Sauvignon, il fermente en barriques de chêne blanc et en cuves inox (tout cela à la Winerie), il dégage des odeurs de fruits exotiques et accompagne très bien les poissons et les desserts, tandis que le Grisant rouge provient du cépage Merlot, il vieillit en barriques de chêne français 12 mois pour complexifier sa palette aromatique, il dégage des odeurs chocolatées, d'épices et de vanille, et relève à merveille aussi bien les viandes rouges que les fromages à pâte pressée cuite. 




Ou peut-on goûter la cuvée Grisant ? 

La première cuvée est déjà disponible dans plus de 20 points de vente parisiens. Vous pourrez par exemple retrouver les bouteilles au look "pirate des Caraïbes" à la Brasserie Barbes.

Pour connaitre la liste exhaustive des points de vente, rdv ici !

Lieu de vie et de partage, la Winerie Parisienne est également ouverte au public par le biais de visites guidées organisées sur demande. L'occasion de découvrir l'envers du décors et l'impressionnante machinerie qui se cache derrière le brassage, la mise en cuve et l'embouteillage du vin. Croyez-moi, cela vaut vraiment le détour !






Il ne nous reste qu'à souhaiter à Julien et Adrien de réussir leur pari fou de ressusciter cette tradition viticole parisienne, et de plaire aux consommateurs d'aujourd'hui et de demain !

LA WINERIE

121 rue de Montreuil, 75011 Paris
Métro Nation, ligne 1, 2, 6, 9

Jeudi et vendredi : 17h – 19h
Samedi : 14h30 – 19h

Tel : +33 6 61 66 36 88
contact@winerieparisienne.fr